lundi 7 février 2011

Métaphore pour ignorer les peurs

par Ange Gardien, lundi 7 février 2011, 17:33
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Il était une fois un jardinier qui s’occupait d’un superbe jardin de roses à proximité d’ici.  Il faisait pousser les plus belles roses romantiques que vous puissiez imaginer.  Il y en avait de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, ayant de superbes pétales aussi douces que du velours et un parfum fort et sucré qui vous enivre lorsque vous passez à côté du jardin.

Les roses étaient précieuses, comme des mémoires, elles furent plantées pour des moments et des événements significatifs, chacune ayant  une histoire différente, certaines heureuse, certaines tristes, certaines pour ceux et celles qu’il avait aimés, certaines pour ceux et celles qu’il avait perdus.  Et il venait au jardin à tous les matins pour prendre soin de ces mémoires qui lui donnaient une sensation de paix et d’amour, aussi bien que c’était la seule place au monde où il pouvait venir se relaxer et fuir les défis et demandes du monde.

Un jour, le jardinier diligent taillait les fleurs mortes sur ses rosier les plus magnifiques, vous savez la couleur que je veux dire et alors qu’il faisait cela, une épine se brisa de la plante et rentra dans son pouce, l’homme jura et maugréa et même si la blessure saignait il fut incapable de retirer l’épine d’à l’intérieur de son pouce.  Il retourna à la maison ce soir là et baigna son pouce dans de l’eau chaude et du bicarbonate de soude mais, l’épine ne bougeait toujours pas.

Éventuellement, sa femme lui dit de l’oublier.  Elle dit – ton corps est un organisme intelligent.  Il expulsera toujours les choses dont il n’a plus besoin et tu n’as pas besoin de te soucier qu’il le fera.  Relaxe juste et laisse-le faire son travail.  Il fait cela depuis tellement d’années que je suis certaine qu’il a une meilleure idée que toi sur quoi faire.  Alors, le jardinier alla se coucher cette nuit la avec l’épine toujours dans son pouce. 

Le matin lorsque le jardinier fut éveillé, pour quelques instants il avait oublié son pouce à ce moment la, lorsqu’il le vérifia, il remarqua que l’épine n’était plus là, son corps l’avait expulsée – et avec une bonne raison, elle gisait dans le coin de son lit.

Bien, vous imagineriez que cela serait la fin de l’histoire mais en fait ce n’est pas le cas, le jardinier retourna au travail ce matin là pour continuer à s’occuper des jardins comme à l’habitude.  Sauf qu’il se retrouva à être extrêmement prudent face aux épines, qui pour si longtemps ne furent jamais un souci pour lui.  Il était si anxieux en fait que non seulement il voyait des épines partout, en plus il commença à les compter et certain qu’il ne pouvait plus les éviter, il les arracha toutes.

Il travaillait si frénétiquement qu’il ne remarquait pas le soleil qui brillait ou la merveilleuse odeur des fleurs et leurs couleurs ou même les nuages qui remplirent le ciel et l’arrivée de la pluie.  Ce soir là, il retourna à la maison brisé et épuisé mais, certain qu’il avait retiré toutes les épines de tous les plants.

Lorsque sa femme le regarda, elle lui demanda ce qui se passait et lorsqu’il lui dit, elle lui dit simplement – cette obsession ne fera tout simplement pas de bien à ta santé.

Le jour suivant (je crois que c’était jeudi),  le jardinier retourna travailler, horrifié de découvrir que chaque rosier avait recommencé à faire repousser ses épines.  En désespoir de cause, le jardinier prit une décision consciente de les ignorer.  Il se dit – Ne regarde pas les épines, ne touche pas les épines, je ne serai pas coupé ou égratigné par ces épines.

Toutefois, malgré ses pensées et efforts, le jardinier devint encore plus coupé et égratigné qu’il ne le fut jamais durant toute sa vie.  Alors qu’il s’assit désespéré regardant ses mains et combien blessées elles étaient, un magicien qui le surveillait depuis un certain temps vint lui offrir conseil.

Le jardinier expliqua au magicien ce qui arrivait avec les épines et comment il ne semblait pas capable de se défaire du problème parce que les épines continuaient à pousser et comment lorsqu’il s’était dit - Ne regarde pas les épines, ne touche pas les épines, je ne serai pas coupé ou égratigné par ces épines, qu’il était devenu encore plus coupé et égratigné que jamais.

Alors, le magicien expliqua que dans la vie tu obtiens plus de ce sur quoi tu te concentre et le jardinier dit – Je ne me concentrais pas sur les épines, je me disais de ne pas le faire.  Alors, le magicien expliqua – Ne regarde pas les épines, présuppose qu’il y a des épines et que tu peux les voir et les toucher – Je ne serai pas coupé ou égratigné par les épines, présuppose que non seulement il y a des épines mais, qu’elles peuvent aussi te couper et t’égratigner.

Alors, quelle est la solution?  La solution est de se concentrer sur les choses que tu veux obtenir en plus grande quantité – as-tu remarqué l’odeur des fleurs aujourd’hui ou les nouveaux bourgeons à cet endroit – s’ouvrant tout juste ou la brise rafraîchissante ou le son des enfants qui jouent.  Le jardinier n’avait rien remarqué de tout cela.

Il dit – Non, j’étais trop occupé à penser à – Et à ce moment là, le magicien lança un sort.  Il ne fit pas disparaître les épines, il ne les rendit pas invisibles non plus, le problème était toujours là, un problème naturel, là pour une bonne raison.  Ce que le magicien fit était tout simplement de faire que le jardinier se concentre seulement sur les éléments les plus beaux des roses, les odeurs, la sensation velouté des pétales.

Et ce qui se produisit, c’est que la concentration devint la réalité et les problèmes qui n’obtinrent plus d’attention, disparurent.  Alors, même si le jardinier ne fut pas capable de faire disparaître les épines, il apprit à ne pas se concentrer  sur elles et se concentrer sur toutes les choses belles et magnifiques.  Ses croyances devinrent sa réalité de sorte que maintenant il n’y a plus de souffrances et seulement de l’amour et des roses.






1 commentaire:

  1. Merci Alain!Voici un conseil qui tombe vraiment à pic dans ma vie aujourd'hui! Comment n'y ai-je pas pensé plus tôt...!!!Que du bon sens! Merci

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